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Marie-Anne Lorgé

Histoires glanées

Le temps et ses fuites, le vent et ses cerfs-volants, le glanage et ses gestes, ses histoires …


Pluie, vent, nuages «ont pu avoir la faveur des peintres», c’est ce qu’a brillamment démontré une passionnante conférence, L’art des climats, qui s’est récemment tenue à la Villa Vauban.


Alors, l’art, un baromètre? En tous cas, les œuvres (plastiques, visuelles, vivantes) sont d’uniques arrosoirs de géographies, de trajectoires, de mouvements naturels et humains, aussi de philosophie et de poésie mêlées.

Reste à savoir si les 50 nuances de gris météorologique ont une influence sur la curiosité du visiteur, du regardeur.


Alors, dans l’actuelle offre artistique absolument pléthorique – qui passe par Ensemble au Théâtre du Centaure, «chaleureuse comédie à l‘italienne» de Fabio Marra sur la normalité, par la rencontre avec l’écrivaine turque Asli Erdogan, aussi activiste, dont les textes président à l’adaptation de l’opéra L’enlèvement du sérail de Mozart mis en scène par Luk Perceval au Grand Théâtre (la rencontre, initiée par l’IPW, a lieu le 1er octobre, à 18.30h, dans le foyer du Grand Théâtre, on se dépêche), par Les Arrière-Mondes, spectacle d’une inquiétante étrangeté qu’imagine le tandem de créateurs belges Nicole Mossoux et Patrick Bonté à l’Ariston d’Esch encore ce 1er octobre, à 20.00h, aussi par la sublime expo d’Anna Recker à la galerie Simoncini, où, au milieu de ses (dé)constructions géométriques, autant de dessins/desseins, elle ressuscite une forme comminatoire, celle du zeppelin, qui émerge lentement et en silence dans l’heure bleue (jusqu’au 12 novembre) – donc, dans l’offre pléthorique, dis-je, je me risque et je coche:


Re-Retour de Babel – une expo qui parle d’«être à sa place» en convoquant la pratique mobile, la photographie, le textile, le dessin, le geste, la parole et l’imaginaire – ainsi que «Le Salon de Helen Buchholtz», projet attachant, qui ne se résume pas à un programme musical et qui n’est d’ailleurs pas une expo mais une immersion dans une vie et une époque. Et j’ajoute un petit parcours qui préconise une paire de bottes, espace public oblige, là, dans le parc de la Chiers à Differdange, d’autant que le propos des 3 plasticiens invités relaye la pensée d’Héraclite qui dit que… tout s’écoule. Et je prends pied dans le gué.


Non sans ouvrir aussi une parenthèse (que j’échancrerai dans les plus brefs délais) sur les Jours de lenteur d’Adrien Vescovi qui mène un véritable corps-à-corps avec d’immenses textiles récupérés et cousus main, après avoir mijoté dans des concoctions de pigments naturels, rouille, ocre, vert menthe et autre «jus de paysage» ça se passe actuellement au Casino Luxembourg, transformé en divine cathédrale de draps.



Differdange. Parc de la Chiers, ancienne friche renaturalisée, caractère sauvage et biotope sauvegardés, seul un ruisseau suit un fin tracé méandreux, avec, au bout, un petit plan d’eau et un banc pour se reposer… ou rêver, sinon méditer! Site exemplaire pour «symboliser à la fois l’impermanence et la reconstitution incessante de toute chose». Le ton est donné, il est philosophe, en l’occurrence porté par une association baptisée Paideia, en référence à l’idéal d’érudition préconisé dans la Grèce antique, et qui, eu égard à l’histoire et à l’évolution du site où l’eau est omniprésente, a choisi, par le prisme de l’art, de mettre donc en exergue une formule attribuée au présocratique Héraclite, à savoir Panta rhei, qui signifie que «tout passe et rien ne demeure».


Vaste programme. Prise de tête sur le terrain? Oui et non. Explication.

Trois sculpteurs ont ainsi été invités (non par un seul curateur mais trois «nominateurs»), pendant 1 an, à interpréter la pensée héraclitéenne. Mais une interprétation voulue libre, libérée de tout code – soit: «prenez un fragment et faites-en ce que vous voulez». Tant d’ailleurs que le résultat à ciel ouvert relève non pas explicitement d’une promenade philosophique mais d’abord d’une belle rencontre de trois créateurs dont les pratiques et univers font écho à nos paradis perdus.

Avec Hugo Canoilas, rendez-vous sur le plan d’eau, une eau qui dort. Où flottent de curieuses formes aux matériaux indéfinissables: un anneau déformé ou une sorte de bouée aussi granuleuse qu’une lave… qui aurait ingéré du cobalt, puis une croûte de rouille, aussi épaisse qu’une coquille… qui se prendrait pour une île (ci-dessus Moon Bath, photo: Marie Capesius). Ce dont nous parle Canoilas, c’est de l’exploitation des fonds sous-marins, d’une colonisation à des fins énergétiques, d’un enfoui insensé qui ainsi refait surface. Et Canoilas de se servir de cet invisible désormais apparent pour lire le monde, son artificialisation et surtout son transitoire. Il nous parle de l’éphémère, de cette vulnérabilité qui erre comme une âme dans un espace où le temps est liquide, où la lumière oscille entre poème et prière.


En fait, en injectant de l’étrangeté dans l’espace public, ce que souhaite Canoilas, c’est un retour à l’inconnu, contre le pouvoir des savoirs.


En face, le long du sentier, suivant la ligne et la perspective dudit sentier, Carlos Nogeira installe … une oeuvre en fer, une structure rigide, géométrique, qui fait 9 cms de largeur à la base, «à sa naissance», pour s’élargir «jusqu’à 1m 20 à la fin» une précision mathématique moins symbolique qu’ apparemment purement esthétique, ce qui n’empêche pas l’artiste d’affectionner le 3, et ses multiples, parce qu’il «aime le triangle». En tout cas, par analogie avec la rivière, Nogeira parle de bord comme d’une rive, en l’occurrence d’une hauteur de 21 cms. Et finalement, ce qui apparaît, c’est un fleuve flottant, presqu’en lévitation, pour la cause rehaussé par des «pieds» de métal qu’une illusion optique rend imperceptibles. Sauf que le fleuve ne charrie pas d’eau; en fait, c’est un dispositif qui fait plutôt allusion au pont roulant acheminant des matériaux dans une usine, la métallurgie, et le fleuve de se fossiliser, rempli de ces pierres, ce minerai de fer, cette minette qui a façonné l’identité de la région, et sa transformation. Mais le fleuve asséché de prévaloir comme une mémoire, un héritage coloré, à la fois terreux et ferrique.


De pierres, il en est aussi question avec la Britannique Holly Hendy. Qui niche sa sculpture dans une zone humide mangée par les hautes herbes folles encore l’idée d’enfoui. L'artiste parle de sa sculpture comme d'une «architecture dont les entrailles sont retournées», en tous cas, où une roue hydraulique semble broyée sous le poids du cercle de bois dans lequel elle s’inscrit, lui-même affaissé sous un poids, celui des larmes (du monde), celui du corps de l’artiste (renforçant l’effet de la vapeur censée assouplir le bois). Et cette sculpture, objet artisanal où percole la mythologie dixit la nymphe d'Ovide nous ramenant à la larme, à l’eau (du reste matérialisée sous la forme de grosses gouttes de bois bleues) , la sculpture, dis-je, emboîte en cascade les notions de cycle, de destruction/ reconstruction, de deuil (à la fois environnemental et industriel).

Simple dans sa forme, complexe dans ses inspirations, l’œuvre fait aussi appel à l’Hungerstein, cette grosse pierre gravée du lit d’une rivière (surtout en Europe de l’Est) seulement visible quand le niveau d’eau est particulièrement bas, rendant alors lisible l’inscription gravée: la plus célèbre, agissant comme une mise en garde, et pour la cause appelée «pierre de la faim», dit Si tu me vois, pleure. En même temps, partant de la roue hydraulique, elle qui fait circuler l’eau pour la transformer en énergie, l’artiste nous conduit à la roue de la fortune, laquelle brasse deux idées contraires, le potentiel et la vulnérabilité. Ce qui toutefois manque dans la boucle, c’est une dose d’émotion.


En résumé, même si Héraclite vous échappe, l’hétéroclite proposition artistique que couve le parc de la Chiers mérite notre détour, lent et curieux.



Dudelange, tout le monde descend.


Welcome Stranger où sommes-nous, qui sommes-nous et quel est cet étranger qui est le bienvenu? -, c’est une œuvre en néon blanc que Marco Godinho (photo ci-dessus) avait réalisée pour Différences partagées - Regards contemporains sur le Luxembourg et la Grande Région, une expo de 2007 (année culturelle) initiée, dans l’ancienne aciérie de Dudelange, par Café Crème et par Danielle Igniti, aussi présidente de l’asbl organisant l’expo Retour de Babel où «la vaste polyphonie que forme l’immigration contemporaine était incarnée à travers une série de portraits d’individus ayant migré au Luxembourg, sous forme de photographies et de récits de leurs destinées, et de celles de leur famille».


Et voilà que Welcome Stranger se réactive aujourd’hui, pour Esch22, actuelle Capitale cultuelle, nous accueillant une nouvelle fois à Dudelange, au cœur d’une expo chorale – curatée par Justine Blau et Luisa Bevilacqua – qui, intitulée Re-Retour de Babel et répartie sur les deux Centres d’art dudelangeois Nei Liicht et Dominique Lang, poursuit les observations du projet originel en investissant plus précisément l’idée d’«Etre à sa place».


Et donc, concrètement, on retrouve une série de 10 photographies d’Andres Lejona, qui tire le portrait de certains descendants des familles portraiturées en 2007, une sorte de rencontre avec la «deuxième» génération, toujours sensible au récit, aux «filiations affectives et imaginaires», «loin des identités fixées, des notions de place et de déplacement». Pour chaque photo, la personne pose aux côtés d’objets qui racontent son territoire intime, il en va ainsi pour le Cap-Verdien Jacinto Flor alignant soigneusement sur une petite table des voitures miniatures, reliques précieuses de son enfance. Ou Florime Dervisi, albanaise, qui superpose sur une pile de livres (dont un titre d’Ismaïl Kadare), un bocal de pigments moulus et la tasse de porcelaine de sa mère, reçue à son mariage. Parmi la douzaine d’exemples, à chacun de slalomer dans ces notions mouvantes qui tiennent du ventre et du vent que sont la mémoire et la transmission.


Et bien sûr, ce n’est pas tout. Re-Retour de Babel, c’est aussi un panel d’œuvres d’artistes contemporains (ils sont 12) qui, par le dessin, la peinture, l’installation, la performance ou la couture notamment, arpentent, plutôt poétiquement, les réalités valises: la boussole, la mise en route, l’exil, le déracinement, l’identité en mouvement, l’espace à partager.


Et toujours prévaut la place du «relaté», du «relayé», donc, des langues, des mots, de «la parole créatrice d’une communauté humaine». La preuve avec Aïda Schweitzer qui, sur des carrés de coton blanc, brode en lettres de couleurs des phrases à la fois uniques et universelles arrachées à la nostalgie, comme Ses yeux mouillés de pluie, cinq mots voyageurs lourds d’émotion tue. Sinon, le conte occupe toute la place, avec des performances du genre (assurées par Luisa Bevilacqua) émaillant ponctuellement les 3 mois de l’exposition, jusqu’au 11 décembre.

Au rayon de mes coups de cœur, il y a Marianne Mispelaëre et sa mécanique du geste, ses lignes d’herbes tressées avec et contre le vent, comme autant de frontières à la fois vulnérables et infranchissables. Par son action performative – filmée: la vidéo de 8 min s’intitule Borders against the Wind generated by the Wind –, l’artiste enregistre ce qui d’apparence n’existe pas, fait apparaître l’implicite, elle rend lisible l’invisible: «Comment agit-il sur nos regards? Sur certains corps, certains récits, paroles tues, espaces publics disparus? Comment agit-on avec lui? Comment peut-il formuler des formes alternatives de résistance?».

Et il y a Immy Mali et son sculptural mobile composé de petites plaques de verre où sont retranscrites les bribes de conversations virtuelles (par Skype, WhatsApp, Facebook) qu’elle entretient depuis 1 an avec son amoureux qui, après avoir renoncé à ses diplômes universitaires en Ouganda, est parti aux Emirats arabes unis pour travailler comme gardien. Travail aussi fragile que les promesses échangées, image devenue floue, voix éteinte par le cliquetis du dispositif, interface dérisoire d’un amour de verre.


Aussi il y a Julie Polidoro et sa façon de cartographier le devenir du monde sur de grandes toiles de lin aussi souples que des peaux, où la tectonique des plaques est chamboulée, les mers rognant les terres au point de les désolidariser. Au final, dans le séduisant bleu général, les territoires (anciens pays et continents) flottent comme des îles, dérivent comme les pièces d’un puzzle irréconciliable: miroir d’un désastre écologique annoncé et d’une humanité en faillite. Ou prophétie à rebours, du temps où, il y a 4 milliards d'années, les océans se sont individualisés.


Re-Retour de Babel s’accompagne d’un programme cadre – projections de films, dont E Schwaarze Mann de Franz Hausemer le 17/10 et Terra mia, Terra nostra de Donato Rotunno le 21/11, soirées littéraires, dont celle du 25 octobre en compagnie de Jean Portante, soirées musicales, conférences… – qui auront lieu en divers lieux de Dudelange (à l’exemple de Polentone, une rencontre culinaire autour du goût et des souvenirs, le 27/10, à 19.00h, au Hall Fondouq, site NeiSchmelz).



Enfin, arrêt au Bridderhaus, édifice du XIXe siècle rénové/transformé en maison artistique pluridisciplinaire en vue et dans l’esprit européen d’Esch 22. Là, au rez-de-chaussée, on s’attable, on partage un café, on cause, la vaisselle – tasses, assiettes, verres – s’aligne sur une étagère, chinée comme absolument tout ce que l’on touche ou croise des yeux. Calme et volupté, à ceci près que, flambant neuf, le lieu manque de cette patine susceptible de suer le temps passé. Il n’empêche, une narration transite par les objets et meubles disposés dans les espaces, trois salles en tout, dont un salon bleu et une salle de musique où, autour d’un piano, patientent exactement 40 chaises, toutes dépareillées, à chacun de choisir le bois, le cannage ou le capitonnage où poser son séant, avant de remarquer les rideaux, longs pans de lin blanc, chacun brodé différemment.


Le travail textile, c’est l’affaire de la créatrice de mode Laurie Lamborelle, qui, inspirée par les longs cheveux de l’hôte du lieu, confectionne également des coussins rehaussés de fils, détourne des sacs en poils de chameau et habille de tissus anciens des pièces de mobilier, dont un canapé, œuvre de menuiserie réalisée par… le plasticien (sculpteur?) Eric Schumacher.


Nous y voilà, à l’hôte, Helen Buchholtz (1877-1953), native d’Esch, considérée comme «la première compositrice de l’histoire de la musique luxembourgeoise», source d’inspiration de cette scénographie intuitive mise en espace par Christian Aschman, photographe, qui ainsi donne libre cours à son goût pour les intérieurs et la brocante. Qui, aussi, peaufine l’atmosphère en même temps qu’il réinterprète une époque en juxtaposant sur les murs, raccord avec l’accrochage bourgeois d’alors, des œuvres d’art peu ou prou méconnues puisées dans les réserves de la Ville d’Esch, lesquelles œuvres, grosso modo inféodées à l’Ecole de Paris, traduisent le paysage des hauts-fourneaux – ainsi, en vrac, on trouve des peintures d’Eugène Mousset, Nico Klopp, Frantz Kinnen, Ger Maas, associées aux sculpteurs Trémont et Jeannot Bewing; encore, pour élargir le contexte, des gravures de Frans Masereel cohabitent avec un monochrome… de Monique Becker.


Sauf que l’idée qui prévaut n’est pas muséale, ni d’ailleurs conceptuelle. En fait l’enjeu de ce décor inattendu est celui «d’une présence et d’une absence». Mais quoi? Eh bien, faire vivre un lieu hanté par un «personnage extravagant» – du moins en vertu de sa très longue chevelure (photo ci-dessus, photo de P. Thorn) – qui, il y a 20 ans, était une mystérieuse inconnue. Sauvée de l’oubli, en 2000, par la fortuite découverte d’environ 140 partitions signées par elle, échappant toutes in extremis à un incendie.

L’histoire a fait couler beaucoup d’encre… aussi romanesque que musicale. Depuis, Claude Weber, le pianiste qui n’en finit pas de jouer, d’analyser les Lieder sauvés des flammes, qui n’en finit pas de converser avec l’artiste Buchholtz (il a consacré deux CDs à son œuvre pour chant et piano), de nourrir le rêve d’explorer une nouvelle manière de mettre en lumière la compositrice. Et c’est donc chose faite, avec ce «Salon», d’autant plus imaginaire qu’il est probable qu’Helen n‘en tenait pas, voire qu’elle n’en fréquentait aucun, du reste, à défaut de source intime, de correspondance et de presse, on sait peu de chose sur sa vie, sauf qu’elle est fille d’un riche patron de brasserie, qu’elle est partie s’installer à la veille de la Première Guerre mondiale à Wiesbaden avec son mari médecin, qu’au décès de son époux, en 1921, elle est revenue au Luxembourg, vivre au Limpertsberg «où elle se refait un réseau d’amis artistes, essentiellement des musiciens et des poètes».


Par contre, ce que l’on sait, c’est qu’elle était autodidacte, cultivant ses dons musicaux en «travaillant à améliorer les partitions de différents compositeurs du pays». Qu’elle a composé jusqu’à la fin de sa vie (à 76 ans), que sa première composition est un Ave Maria, édité à Wiesbaden en 1916 (mais sans doute écrit en 1913) et que sa dernière, le Lied Do’deg Dierfer, «une mise en musique d’un texte d’Albert Elsen», date de 1949, sachant, comme le dit Claude Weber, que ses plus belles pièces n’ont pas été éditées, au contraire de ses morceaux populaires… qui ne sont pas les meilleurs.


La pure passion et la persévérance d’Helen la pionnière, c’est cela qui a séduit Claude Weber… devenu directeur artistique de ce «Salon» totalement inventé, lieu à caractère privé, à l’évidente portée symbolique, qui accueille des manifestations (expo, lectures, conférences, projections) permettant d’éclairer une époque (quid de l’évolution de la Ville d’Esch, quid de «ce qui se passait au niveau musicologique ici et ailleurs») et, à coups d’accents schumaniens, de mieux comprendre cet «être particulier» qu’était Helen Buchholtz.


Y contribuent également deux tirages géants de deux vieilles vues en noir et blanc, l’une du parc Gaalgebierg, la seconde de la maison natale d’Helen, dans le quartier de la gare. Et pour compléter les traces, ne ratez pas les reproductions de quelques manuscrits, extraits de partitions et fragments de textes retranscrits, dont de la poétesse allemande Anna Ritter, le tout escorté d’une photo de Christian Aschmann des restes des caves de l'ancienne brasserie ouverte par le père d’Helen en 1893 à Lallange (aujourd’hui chantier du nouveau Cactus).


Ecouter voir jusqu’au 22 décembre. Programme (dont ateliers pédagogiques, visites guidées et bien sûr concerts) sur www.lesalondehelenbuchholtz.lu

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