Il est 2024 – 7 heures
Après huit jours de fièvre – au point d’entendre les grelots de Rudolph, le renne au nez rouge, dans un épais brouillard cotonneux –, me voilà dans mon jardin d’hiver à regarder le vent décoiffer les nuages.
Ce sont les dernières heures de la «trêve des confiseurs» – cette expression qui remonte à 1874 a longtemps espéré que les querelles fondaient avec les sucreries, en tout cas, il est clair qu’aujourd’hui, la paix ne trouve plus la recette.
Il est 2024 – 6 heures. Dans la salle de bain, des fards – à défaut de paillettes qui brillent mais qui polluent, interdites depuis le 17 octobre –, ailleurs, émergeant des cartons, des cotillons, confettis et serpentins à foison, histoire de faire sa fête à une année qui bascule d’un chiffre.
L’attente est palpable, la préparation belle comme une promesse. Comme un gui suspendu… Un carrosse à minuit…
En attendant, «Je mets la musique plus fort… pour plus entendre dehors» (c’est Santa qui le chante, dans son bouleversant Popcorn Salé). Et demain, avec ou sans gueule de bois, «Y aura un nouveau monde à nos pieds». Chiche.
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